En cas de séparation, un processus de médiation n’est pas toujours nécessaire, et n’est pas toujours indiqué. Il peut cependant s’avérer précieux :
- pour des personnes qui s’entendent bien et qui veulent acter entre elles un cadre complet et juridiquement cohérent, qui puisse servir en cas de difficulté ultérieure ou faire foi vis-à-vis de tiers (administrations communales ou fiscales, mutuelles,…).
- pour faire face à des situations de crise entre personnes qui ne parviennent pas à s’entendre, mais qui sont prêtes à s’asseoir autour d’une même table et à chercher à apaiser la situation, notamment en vue d’éviter les incertitudes, les délais et les coûts tant financiers qu’émotionnels d’une procédure judiciaire.
Sans l’avoir jamais testée, de nombreuses personnes vantent les mérites de la médiation dans l’absolu mais prétendent qu’elle est inadaptée pour régler le conflit qui les occupe. Le principal obstacle au bon déroulement du processus est donc souvent lié à la difficulté à l’initier. Or, la vraie question n’est pas de déterminer si les obstacles extérieurs sont trop forts (le conflit est trop violent, l’autre partie ne voudra jamais, il y a de la manipulation ou de la violence, la médiation prend trop de temps,…) mais simplement d’examiner si l’on est soi-même disposé à s’asseoir et à discuter dans ce cadre donné.
Lorsqu’un processus de médiation est engagé, je veille à :
- garantir la sécurité émotionnelle de chacun
- favoriser une parole authentique et permettre l’expression des besoins et des émotions
- structurer les échanges et identifier les priorités
- favoriser l’émergence de demandes concrètes, et de solutions
- renvoyer au besoin les parties vers leurs conseils respectifs (avocats, comptables,…) pour vérifier que les accords qui se dessinent sont conformes à leurs intérêts propres
- rédiger les accords intervenus dans des formes complètes et homologables par jugement
Par ailleurs, ma manière de travailler se nourrit :
- de ma formation initiale en médiation et des formations continues que je continue à suivre, tant en techniques de médiation qu’en droit familial, sous contrôle de la Commission fédérale de médiation et du Barreau de Bruxelles
- de mon expérience personnelle, tirée des nombreuses séances de médiation encadrées au fil des ans mais également de mes longues années de conseil et d’intervention devant les Tribunaux dans des situations de haut conflit familial
- de ma personnalité propre, qui reste mon principal instrument de travail
Enfin, une attention particulière reste toujours accordée à la situation des enfants lorsque cette question est en jeu. En cours de processus il peut être proposé aux adolescents de rencontrer le médiateur : soit pour répondre aux questions qu’ils auraient, soit pour transmettre un message à leurs parents.